THE THING

Antartique, hiver 1982. Un hélicoptère norvégien pourchasse un chien de traîneau près d’une station de recherche américaine, le passager armé d’un fusil d’assaut équipé d’une lunette tentant d’atteindre l’animal en tirant par la portière de l’appareil. Tandis que les Américains accourent, l’hélicoptère atterrit. Le passager dégoupille une grenade mais la laisse échapper malencontreusement et celle-ci explose, détruisant l’hélicoptère et tuant son pilote. Le passager norvégien, hors de contrôle, continue de tirer sur le chien et crie à l’adresse des Américains, mais ceux-ci sont incapables de le comprendre. Après qu’une de ses balles a atteint un Américain, il est abattu par Garry, le directeur de la station. Le pilote d’hélicoptère, R. J. MacReady, et le docteur Copper volent jusqu’au camp norvégien afin d’enquêter sur les causes de l’incident mais ne trouvent que des ruines calcinées, des corps mutilés et congelés ainsi qu’un imposant bloc de glace semblant avoir été excavé afin d’en extraire quelque chose. Ils y récupèrent cependant les restes brûlés d’un cadavre humanoïde à deux faces. De retour à la station, le biologiste Blair effectue une autopsie sur la chose mais ne trouve que des organes humains normaux.

Clark, le maître-chien de la station, conduit le chien au chenil avec ceux de la station. L’animal subit une monstrueuse métamorphose et attaque les autres animaux. Les hurlements alertent l’équipe et Childs incinère la créature au lance-flammes. Une autopsie révèle que la Chose est capable d’imiter parfaitement toute autre forme de vie. Le visionnage des vidéos récupérées au camp norvégien révèle à l’équipe l’endroit où les Norvégiens passaient le plus clair de leur temps. Copper, Norris et MacReady s’y rendent et découvrent un gigantesque cratère contenant ce qui semble être l’épave d’un vaisseau spatial et plus loin, une excavation en forme de baignoire. Norris estime que le vaisseau est resté enterré pendant au moins 100 000 ans. Blair devient paranoïaque lorsqu’il comprend que n’importe qui a pu être remplacé et imité par la créature et que si elle atteignait les zones habitées, la population mondiale se trouverait entièrement infectée 3 ans après le premier contact. Les membres de la station prennent des mesures pour limiter le risque d’assimilation.

La créature humanoïde présumée morte attaque Bennings mais Windows la surprend et alerte MacReady qui brûle la Chose-Bennings avant qu’elle n’ait achevé le processus d’assimilation. MacReady incinère ensuite tous les restes de la chose. Blair sabote tous les moyens de transport, tue les chiens de traîneau restants et détruit la radio afin de confiner tout le monde. L’équipe le retrouve en pleine crise de nerfs, armé d’un revolver et d’une hache. Mac Ready parvient à le maîtriser et l’enferme dans la cabane à outils. Copper suggère alors de comparer le sang de chaque membre au sang non contaminé en réserve mais les poches ayant été détruites, les hommes perdent foi en Garry, commencent à s’accuser les uns les autres et MacReady prend les commandes de l’équipe.

MacReady, Windows et Nauls trouvent le corps calciné de Fuchs et supposent qu’il s’est suicidé pour éviter d’être assimilé par la chose. Windows retourne à la base tandis que MacReady et Nauls enquêtent dans la cabane de MacReady. Ayant trouvé une de ses chemises déchirées, Nauls pense que MacReady a été assimilé et l’abandonne dans une tempête de neige sur le chemin du retour. À l’intérieur de la station, le débat fait rage pour savoir s’il faut laisser MacReady entrer mais celui-ci brise une vitre, s’introduit dans la station et menace de se dynamiter avec eux. Pendant la confrontation, Norris tombe, a priori foudroyé par une crise cardiaque.

Lorsque Copper tente de le réanimer par défibrilateur, la poitrine de Norris s’ouvre et se referme sur les bras de Copper comme une mâchoire géante. Les entrailles de la créature s’animent en un double monstrueux de Norris. MacReady incinère la créature mais la tête de Norris se sépare du corps et tente de s’échapper sous forme d’arachnide avant d’être également brûlée. MacReady ordonne à Windows d’attacher tout le monde pour un nouveau test, Childs et Clark refusent de s’y soumettre, et Clark est tué par MacReady, alors qu’il tentait de l’attaquer. MacReady explique sa théorie : chaque cellule de la Chose est un organisme individuel, avec son propre instinct de survie, qui réagit défensivement quand elle est menacée, à l’instar de la tête de la Chose-Norris. Il teste le sang de tout le monde, y compris le sien, avec un morceau de fil de cuivre chauffé au rouge. Tout le monde passe l’examen, y compris MacReady, mais le sang de Palmer réagit violemment à la chaleur. Palmer se métamorphose et contamine Windows, obligeant MacReady à les brûler tous les deux.

Pendant que Childs est de garde au campement, ce qui reste du groupe se met à la recherche de Blair afin de le tester. Ils découvrent un tunnel sous la cabane à outils et comprennent que Blair a construit un petit vaisseau pour s’évader. À la station, Childs a disparu et le générateur de courant a été détruit. MacReady pense que la Chose a l’intention d’hiberner jusqu’à ce qu’une équipe de secours arrive au printemps pour la libérer. MacReady, Garry et Nauls décident de dynamiter tout le complexe dans l’espoir de la détruire définitivement. Alors qu’ils sont en train de disposer les explosifs dans les sous-sol, Blair réapparaît et s’empare de Garry. Nauls ne donne plus signe de vie. MacReady qui, craignant le pire a allumé la mèche d’un bâton de dynamite, voit alors se dresser devant lui la forme la plus monstrueuse de la chose. Dans un geste de rage désespérée, il lui hurle alors « J’t’emmerde, j’t’EMMERDE !! » (« Yeah… FUCK YOU TOO!! » en version originale) avant de lui lancer le bâton de dynamite, anéantissant la dernière manifestation de la créature ainsi que la quasi-totalité des bâtiments restants.

MacReady s’assoit pour observer la station brûler. Childs réapparaît, expliquant s’être perdu dans la tempête en poursuivant Blair. Épuisés et se sachant condamnés par le froid, ils reconnaissent la futilité de leur méfiance mutuelle et partagent une bouteille de scotch ayant miraculeusement échappé à l’apocalypse.